L’ebit inclut-il les revenus d’intérêts ?

Pour avoir une idée sur les bénéfices d’une entreprise, l’usage de certains outils est important, dont l’ebit. Pratique très fréquent sur de nombreux continents, l’utilisation de cet outil est préféré à d’autres. En raison de sa rareté d’usage dans certaines régions, beaucoup de personnes ignorent son existence. Dans cet article, nous nous prononçons sur ce que c’est ainsi que la possible inclusion des revenus dans son calcul.

C’est quoi l’ebit ?

L’ebit est un mode de calcul destiné à déterminer les résultats des différentes activités d’exploitation d’une société. Mais, c’est un calcul qui ne prend pas en compte ni les  produits, ni les charges qui sont issus des impôts et intérêts. Il n’est donc pas à confondre avec le résultat net qui peut augmenter ou diminuer le patrimoine d’une entreprise. Mais, l’usage de ce mode de calcul n’est pas universel.

En effet, l’ebit est une pratique courante dans les régions anglo-saxonnes. Ce sont notamment les entreprises qui l’emploient dans le cadre de leur comptabilité. Il est peu fréquent en France et n’a d’ailleurs pas la même signification. En pays anglo-saxons, il renvoie au bénéfice de l’entreprise, sans le paiement des impôts. Mais sur le territoire français, l’ebit prend en compte plusieurs éléments. Il s’agit des produits de l’entreprise, mais  aussi ses amortissements, tout en excluant les produits exceptionnels. Une meilleure compréhension de ce concept économique demande la découverte de son mode de calcul.

Le mode de calcul de l’ebit

La détermination de ce résultat dans le cadre d’une entreprise suppose l’utilisation d’une formule. Pour y parvenir, nous devons donc tenir compte de certains éléments très importants. Ces différents éléments sont classés en méthodes. Nous avons généralement deux différentes méthodes pour déterminer l’ebit. Il y a d’une part la méthode dite du coût total et d’autre part la méthode dite des coûts des ventes. Il importe de mettre en exergue de contenu de chaque type de méthode.

La méthode du coût des ventes

La toute premièrement méthode nous permettant de parvenir à notre résultat est celle du coût des ventes. Elle est très employée par de nombreuses entreprises en raison de sa facilité d’usage. La détermination de l’ebit dans cette méthode prend en compte plusieurs éléments. Il y a entre autre les coûts des différentes fabrications, les frais de gestion généraux et la marge brute sur chiffre d’affaires. Elle comprend également les frais de vente, les autres produits d’exploitation et les autres charges d’exploitation. Mais en dehors de cette méthode, il en existe une autre qui permet de parvenir au résultat escompté.

La méthode du coût total

Outre la méthode précédente, l’ebit peut être déterminé en tenant compte du coût total. Pour ce faire, nous devons aussi tenir compte de plusieurs éléments très importants.  Il y a entre autres l’EBITDA, les amortissements, la variation des stocks, la charge d’exploitation et le coût des minéraux. D’un autre côté, il y a également les frais liés au personnel de l’entreprise, son travail capitalisé et même la variation des stocks.

Pour connaître l’ebit, il faudra faire la somme des charges d’exploitation, les provisions et les dotations aux amortissements. Le résultat trouvé sera soustrait du chiffre d’affaires de l’entreprise. Pour pousser un peu plus loin notre compréhension, une petite démonstration sera nécessaire.

Un exemple de calcul de l’ebit

Pour savoir si ce mode de calcul prend en compte les revenus d’intérêt, nous allons nous baser sur deux entreprises. Elles se retrouvent dans différentes localisations et n’ont pas les mêmes patrimoines. Mais la détermination de l’ebit passera par la même méthode. La premièrement société A a fait 1 million d’euros et payera 200.000 euros en impôts selon le taux de sa localisation. Elle a contracté 500.000 euros de prêt dont le taux d’intérêt est de 5% annuel. La société B quant à elle a fait 1,1 millions de bénéfice et devra payer 120.000 euros selon sa localisation. Elle a également fait un prêt de 200.000 euros dont le taux d’intérêt est de 5% annuel. Il perçoit 5000 euros d’un investissement dans une autre entreprise.

Pour déterminer l’ebit de A, nous allons ajouter son bénéfice total à l’impôt sur les bénéfices ainsi que le coût des intérêts. Ce dernier est de 25.000 euros selon le calcul en fonction du taux. Cela fera 1.000.000 + 200.000 + 25.000 ce qui fait au total 1.225.000 euros.

Pour l’entreprise B, nous allons ajouter son bénéfice net au montant d’imposition plus les intérêts perçus en guise d’investissement. Son ebit fera donc  1.100.000 + 120.000 + 5000. Ce qui fera également 1.225. 000 euros.

Les revenus intérêts font-il parti du mode de calcul ?

Nous pouvons remarquer que le calcul précédent a pris en compte certains éléments. Particulièrement au niveau de la société B, ses revenus issus d’investissement d’une autre entreprise ont été inclus dans le calcul. Du coup, il est donc évident que la détermination de l’ebit prend en compte les revenus d’intérêts. Pourtant, force est de remarquer que le résultat des deux cas est identique.

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